malesherbes

L’accès à l’appartement se fait par l’escalier de service matérialisé par un noyau au centre du plan, qui définit deux zones distinctes : un espace de jour et un espace de nuit. La présence centrale de ce noyau est charnière, autour de laquelle les différents espaces pourraient communiquer visuellement et physiquement entre eux.

Le projet propose de ré-habiliter la notion de transversalité haussmanienne où la circulation entre les espaces se ferait autour du noyau. Deux axes de transparences physique et visuelles s’étirent parallèlement à la façade, afin que la lumière naturelle soit perçue et vécue de bout en bout de l’appartement.

Un jeu de portes ouvertes et de portes fermées, lie et délie les pièces entre elles pour n’en faire qu’une. Un jeu de cache-cache, « je t’entends, me vois-tu », « je te vois, m’entends-tu ». Chacun peut vivre à son rythme, travailler tard ou se lever tôt sans déranger l’autre.

La structure de l’espace répond à la façade et ses ouvertures existantes afin que la lumière naturelle puisse s’étirer dans les volumes.

Une grande verrière en chêne massif sépare la cuisine de la bibliothèque – chambre d’amis et laisse passer le jour et les courants d’air, comme si l’on cuisinait à la fenêtre.

A l’opposé de la façade, une galerie sombre s’étire pour relier l’espace de jour avec les espaces intimes. Cette galerie structure un grand linéaire de rangements derrière lequel se cache l’accès à la chambre principale.

crédits photographiques : Juliette Alexandre.