cabinet dentaire du vincin

Nous approchons cette typologie de programme tel que nous abordons l’échelle de l’habiter.

Au travers d’une narration spatiale, nous concevons et articulons l’espace pour celui qui le vit : le patient et le personnel médical. Dans un projet médical ou paramédical, la qualité de l’espace a un impact sur le soin qui va être délivré.
Le patient, en franchissant la porte, doit se sentir rassuré, à son aise dans un lieu apaisant, afin d’être réceptif et confiant face au soin.
Le praticien doit également pouvoir travailler au quotidien dans un environnement plaisant lui permettant de tenir le rythme de sa journée, pouvoir souffler, afin de garantir la qualité du soin qu’il propose.

Le plan s’articule en L en travaillant sur les seuils d’intimité.
L’espace d’accueil est placé au centre, la salle d’attente à l’extrémité, loin des salles de soin. Les salles de soin sont positionnées contre la façade qui offre des conditions d’éclairage optimales.
Un importance a été accordée à l’éclairage des espaces puisque le volume dispose de peu d’ouvertures sur l’extérieur. L’architecture mise sur un éclairage pointilleux et précis, jouant du contraste entre les espaces sombres et colorés, et les espaces lumineux et clairs. La circulation menant aux salles de soin est éclairée en second jour par des cloisons vitrées en chêne massif.

Des aplats monochromes de teinte verte ou terracotta ponctuent le cheminement et participent à l’orientation dans l’espace.

crédits photographiques : anthropie architecture(s).